JTB : Qui a du PQ ?

Publié le par Raskol

Quand le PQ devient le ratio de référence !

 

Oui mais ratio de référence de quoi ? De l'efficience du stock-picker. Ou si vous préférez de la capacité du petit gars qui n'en choisit des valeurs pour bien faire du pot de chambre à brandir aux yeux du monde esbaudi.

 

Je rappelle les bases du JTB : on bâtit avec ses petites mains un portefeuille de dix titres qu'on déclare de même taille ou poids ou montant, et on laisse mûrir un an. Dans le jeu brut, on fait une moyenne des plus ou moins values, et ça donne un classement.

 

Mon postulat est que le bol, la chance, la baraka, fausse les appréciations qu'on peut donner aux résultats obtenus. Je retire donc les deux meilleurs scores et je fais donc la moyenne des huit moins bons.

 

L'idée est que si - malgré ce lourd délestage - on reste compétitif, proche des résultats d'un indice par exemple, c'est qu'on est forcément bon.

 

Vous allez me dire : « C'est déjà assez compliqué de battre un indice, si en plus on retire les deux meilleurs scores, on ne se sera pas nombreux à faire partie de la crème. »

 

Je le concède.

 

D'où l'idée de chercher un étalon, une mesure, une barre à franchir, qui paraisse moins haute, moins difficile à franchir. Et mon doigt gracile de pointer en direction du PQ !

 

Qu'est-ce que le PQ ? PQ est le mnémo pour Pacquet, le webmaster du jeu. Pourquoi ai-je choisi Jean-Marie Pacquet ? Probablement parce qu'il remplit quelques critères qui me sied.

 

Le premier, c'est qu'il est là depuis le début du jeu (plus il y a de données, plus un raisonnement a des chances de s'étayer).

Le second c'est que le choix de ses valeurs semble répondre à une logique, à une constance, et possiblement à une logique constante (fidélité à des titres, ou à une catégorie de titres).

Le troisième est que les résultats qu'il obtient, s'ils n'ont a priori rien d'extraordinaires, sont meilleurs que ceux de Labadie (en termes de stock-picking de valeurs).

Le quatrième c'est que ses résultats sont somme toute proches de l'indice qui peut leur être associés (le CAC en l'occurrence et pour la plupart des portefeuilles).

 

Restait à trouver la mesure unitaire du PQ.

J'ai penché initialement pour la moyenne de l'écart à l'indice. Mais finalement, j'ai choisi comme mesure étalon, le meilleur score obtenu par JMP sur 7 ans glissants (de 2010 à 2018 par conséquent), soit -3,00 %.

Autrement dit la barre à franchir, le PQ, est de -3% par comparaison au score de l'indice corrélé. C'est déjà un peu moins compliqué que de battre l'indice. La période de prise en considération est 7 années consécutives de jeu. A défaut, il faudra au moins 7 années non consécutives pour avoir du PQ.

Qui a obtenu le plus de PQ ou le meilleur ratio de PQ (nombre de PQ/ nombre d'années de participation au jeu) ? Les paris sont ouverts !

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